
Dévorés de peur, assaillis de doutes,
l’esprit tourmenté et les yeux plein d’horreur,
nous nous évertuons à chercher ce que nous
………. pourrions faire
pour écarter de nous le danger
Inéluctable dont l’imminence nous terrifie.
Pourtant nous nous trompons, ce n’est pas lui
………. sur le chemin ;
les renseignements étaient faux
(ou nous les avons mal entendus, ou mal
………. compris).
Une autre catastrophe, que nous n’avions pas
………. imaginée
fond subitement sur nous tel l’éclair
et à l’improviste – trop tard, maintenant –
………. nous emporte.
Constantin Cavafis (1863 – 1933)
En attendant les barbares et autres poèmes,
traduit du grec par Dominique Grandmont
Illustration © Céline Devaux
« Résister à la terreur »
C’est un peu rude, pour un dimanche !
à te lire, la bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas les premiers à devoir affronter une catastrophe que nous n’avions pas imaginé…
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C’est pas moi qui le dis, c’est Cavafis ! Mais je pense comme lui, c’est sûr !
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