
À l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Paul Éluard,
je publie, pendant une semaine,
des extraits de ses recueils poétiques.
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SUITE
Dormir, la lune dans un œil et le soleil dans l’autre,
Un amour dans la bouche, un bel oiseau dans les cheveux,
Parée comme les champs, les bois, les routes et la mer,
Belle et parée comme le tour du monde.Fuis à travers le paysage,
Parmi les branches de fumée et tous les fruits du vent,
Jambes de pierre aux bas de sable,
Prise à la taille, à tous les muscles de rivière,
Et le dernier souci sur un visage transformé.
Paul Éluard, Capitale de la Douleur, 1926
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– Conduire
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