
Le souvenir des femmes solitaires
Les femmes solitaires
Celles-là qui ne donnent pas de rendez-vous
Et n’en acceptent pas
Ont allumé un feu sur la colline
Car nombreux sont les égarés
Et intense est le silence de l’airLes femmes solitaires
Marchent dans l’ombre
Une rangée de cyprès traverse la colline
Comme le soupir de la flûte
Ou le sifflement…Le seul sifflement perceptible ici…
Le soir…Les femmes solitaires
Celles-là qu’on n’aime pas
Et auxquelles on ne donne pas de rendez-vous
Ont envoyé quelqu’un expliquer cela aux passantsSans ambages…
Ghassan Zaqtan, Comme un rêve à midi
Traduit de l’arabe (Palestine) par Antoine Jockey
Éditions Al Manar – Voix Vives
Magnifique !
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