
Je suis la liberté,
Répétait-il, la liberté
Avec tous les dangers
Que je vais vous valoir
Et, pour me faire taire,
Il faudra me tuer.
Mais on le laissait faire,
On le laissait parler.
Il était bien trop solitaire
Pour amener l’homme à briser
Le cercle de fer et d’acier
Où l’injustice et la misère
L’avaient peu à peu enfermé.
Je suis la liberté,
Répétait-il encor.
Regardez-vous. Vous êtes morts.
Mais, comme on avait à manger,
On le laissait crier.
Maurice Carême – Défier le destin
© Fondation Maurice Carême
Je suis la liberté,
Répétait-il, la liberté
Mais, comme on avait à manger
on le laissait crier.
(je tente le poème fondu façon, début/fin)
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Ce cercle de fer et d’acier s’est transformé mais quelque soit la matière (ou de l’air et du vent) il enserre de la même façon 😉 Jolie cette collection de poèmes de MC (comme toi !)
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❤
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