
Qui s’y frotte s’y pique,
dit un adage épique.
Une fourmi et un cactus,
sur un tas de détritus,
devisaient sur la chose,
relative à la dermatose
de leur ami le hérisson
qu’ils brocardaient à l’unisson
Il faut avouer quand même
qu’attraper un érythème
quand on est plein de piquants
c’est plutôt estomaquant !
Reconnaissez que c’est ridicule
d’être couvert de vésicules !
Moi, Tambocha la Fourmi
je provoque des tsunamis
sur tous les épidermes,
même ceux des pachydermes.
Prenez garde à mon dard
je vous promets un cauchemar.
Moi, Pereskia le Cactus
je menace d’infarctus
quiconque de moi s’approche ;
mes aiguillons l’embrochent,
ne lui laissent aucune chance
ni aucune espérance
Ainsi s’entretenant
ne virent pas s’amenant
la machine infernale
et tout son arsenal
broyant qui devant elle
est dépourvu de cervelle.
Hérisson s’en sortit
et Pachyderme aussi.
Mais des deux rodomonts
terminé le sermon !
Terrassés, ils expirèrent
sous les roues du bulldozer.
Moralité
Qui s’y frotte s’y pique,
c’est peut-être logique.
Mais si tu es toxique
mieux vaut rester pudique.
• «.¸¸.¤°´¯`•๓.๔• ´¯`°¤.¸¸.»•
Une participation à l’Agenda Ironique d’Avril, conduit par Anna Coquelicot, qui nous a mis au défi d’exploiter à notre façon ce superbe poème d’Aimé Césaire.
Un deuxième texte est programmé pour samedi 13 avril, en duo avec Les Plumes d’Asphodèle, animé par Émilie.
« QUI S’Y FROTTE S’Y PIQUE » est la devise de Nancy, ma ville de naissance. Mais là, il s’agit du chardon.
tant pis si la forêt se fane en épis de pereskia
tant pis si l’avancée est celle des fourmis tambocha
tant pis si le drapeau ne se hisse qu’à des hampes
desséchées
tant pis
tant pis si l’eau s’épaissit en latex vénéneux préserve la parole rends fragile l’apparence capte aux décors le secret des racines la résistance ressuscite
autour de quelques fantômes plus vrais que leur allure
insolites bâtisseurs
• «.¸¸.¤°´¯`•๓.๔• ´¯`°¤.¸¸.»•
Trop drôle. Avec retard. Mais savourant avec délice les rimes de ce poème qui glisse sur la carapace de mon appréciation pour s’arrêter avec délectation à la gare de mes effusions ! Congratulations, l’Ecrevisse, et mes salutations.
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Que ces choses-là sont bel et bien dites ! Merci Anne ❤
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Je dirais même plus : am stram gram ! Bravo !
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Bon jour,
Étonnant et la lecture est fluide sans piquant, d’une belle facture, bref ça roule 🙂
Max-Louis
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Merci 😀
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Pic et pic…
et plein de charme !
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Toi aussi tu détestes le panda à cause du wwf ? ( il faut connaitre les guerres intestines des écolenvironnementalistes pour comprendre )
La convergence des luttes finira par unir les piquants et les piqués.
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Le panda et moi sommes très amis : nous consommons tous les deux du bambou : lui pour se nourrir, moi pour apaiser mes tendinites.
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Oui le Panda est sympathique. 🙂
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Oui, le pandathique est sympa, c’est vrai
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Ah ! Oui, il y a des choses, bien des choses à ne pas dire!!!
Tu m’as bien fait rire en tout cas!
Je viens lire exceptionnellement plus tôt ceux qui n’ont pas programmé leur billet pour samedi, mais l’ont publié avant (bim! En douceur ! 😀 😀 :D) comme ce week end va être chargé pour moi!
En fait, le monde entier est un cactus! On l’a terrassé ! La terre est donc bien plate ! 😀 😀 😀
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Un cactus ardent et une fourmi venimeuse qui collent une éruption aiguë ?
C’est « bulles et cloques » garanties !
Et qu’typique, ou qu’typique pas, t’y crève quand même la vésicule…
C’est écrasant de boursouflures tout ça !
Un seul remède, cajoline ! La formule spécialement développée pour les peaux les plus sensibles offre une extrême douceur alentour. Un voile de douceur, une tendre caresse. Des sensations pures concentrées pour adoucir et faire du bien.
🙂 ❤
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C’est doux… Lavé avec Mylène ? 😜
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Oui, complètement yeeees !!! 😉
C’est le phare mère de mon Jo.
Bonnes lessives aux vedettes.
😀
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Piquant dans le bon sens du terme 🙂
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Qui s’y frotte s’y pique… Un texte piquant!
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Quelle aisance ! J’adore !
🙂
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❤
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Waouh, bravo !
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Très amusant 😋 Merci Ecriturbulente !
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je suis sûr que tu l’a inventé aussi, celui-là ! mais tu as oublié de lui inventer un nom, à ton poète :))
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Comment ? tu n’as pas reconnu la plume et l’épée de Jeanne de Lorraine ?
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Waouh! Joli poème de louange à la faune et flore de la savane, bien que la fin ne soit pas très douce pour tous 😉 Bravo
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❤
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