
Murailles
On a, sans réflexion, sans pitié, sans pudeur,
dressé autour de moi d’imposantes murailles.Et je reste à pleurer ici sur mon malheur.
Je ne pense qu’à lui, qui ronge mes entrailles ;alors que j’avais tant à faire, là dehors.
Les bruits des ouvriers résonnaient à la ronde,et moi je n’entendais qu’un silence de mort.
Ils m’ont à mon insu enfermé hors du monde
Constantin Cavàfis (1863-1933) — Tous les poèmes
Traduit du grec par Michel Volkovitch
Mon anthologie personnelle (Logo cliquable)
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Ce poème résonne résonne…l’écho semble ne plus finir…😔
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Bon dimanche,
Quel beau poème d’une personne auteure que je ne connais pas. Merci pour ce partage.
Je comprends tellement bien ces mots : « et moi je n’entendais qu’un silence de mort.
Ils m’ont à mon insu enfermé hors du monde »
Bisous. Geneviève
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Je pensais qu’il avait été emprisonné, mais non, après une petite visite à Wiki, ça ne semble pas être le cas. Mais un enfermement peut aussi être intérieur …
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Ce livre est sur ma liste à acheter… Merci Marie Anne !
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Oups pardon, je voulais dire merci Martine !
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