
Les fleurs sauvages
n’attendent jamais le jour
pour se dégrafer
Certains soirs d’été
la lune tombe en pluie
reflets sur le lac
En dix-sept syllabes
l’essence même du rien
sans un mot de trop
Guérisseur des ombres
il consulte au grand soleil
avec son ombrelle
L’histoire des hommes
le papillon l’écrirait
d’un seul vol brouillon.
« Les coquelicots –
mouchoirs froissés du chemin
au vent des adieux »
Il manque une page
à mon vieux dictionnaire –
les mots de ma vie.
Hubert Haddad, Les Haïkus du Peintre d’éventail
© Zulma, 2013
Mon anthologie personnelle (Logo cliquable)
Merci pour ce beau cadeau dominical.
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Poésie endimanchée
et peintre d’éventail
je vous salue bien
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Merci. Bon dimanche à toi aussi ♥*.¸.•*¤*•
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