
Vous venez de lire l’entrée en matière de…
Quelle suite vous inspire-t-elle ?
Voici une moisson qui s’annonce florissante et créative. Nous sommes six, POUR LE MOMENT (dimanche 14:00), mais, si vous venez nous rejoindre d’ici demain matin, nous serons sept, huit, neuf… Et pourquoi pas dix ? 100 mots tout au plus, voire moins, c’est pas le bout du monde quand même !
Et pour ceux qui ne se souviennent pas comment on joue, ou pour ceux qui voudraient s’embarquer dans l’aventure, je vous assure, c’est sympa, un clic sur le logo.
C’est PatchCath qui sera ma complice, cette semaine.
PatchCath – Julien/Le Fictiologue – Anne de Louvain-la-Neuve – Martine/Écri’Turbulente – Bibliothèque de Bracieux – Laurence/Palette d’expressions– Carnets Paresseux
« Chose promise… » 🙂 Bon dimanche, Martine !
A l’inverse des cartons empilés, les murs affichaient le cadre des absences, les fenêtres, dépouillés des voilages, renvoyaient la lumière crue du jour finissant. Chaque bruit, chaque son était amplifié par l’écho du vide environnant. Brice regardait d’un œil critique l’état du lieu, il avait l’impression que les cartons accumulés résumaient sa vie, et que celle-ci était déjà partie ailleurs.
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Tout semblait s’écrouler autour de lui. Il poussa un bref juron et décida que le mieux était encore de pleurer. Sans bruit et sans larme, c’était sa façon de faire. Pleurer de l’intérieur pour ne pas rajouter au naufrage de sa vie.
Ce déménagement n’avait vraiment rien d’excitant décidément. Devant lui il y avait juste. l’amoncellement d’objets hétéroclites et bien inutiles. Derrière une tonne de regrets. Et plus loin il ne le savait pas encore.
(72 mots)
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Chère Ecrevisse, voici ma participation (j’ai 117 mots, pas au pilon, s’il vous plait).
Pas de la petite bière, ce fourbi ! Le plus dur à vider avait été le petit placard à balai sous l’escalier. Tout le monde vous le dira, les pièces à brol sont les plus compliquées. Il y avait là de quoi s’arracher les cheveux jusqu’à la racine. Tout et n’importe quoi y avait trouvé la place qu’on donne à ces riens bons à jeter mais qu’on garde malgré tout. Des dragées de baptême, du vieux courrier, les tubes de dentifrice et le chocolat de réserve, trois caisses de produits ménagers, achetés sur son compte par Mona, l’aspirateur asthmatique, un balai usé jusqu’aux poils, des lavettes, des allonges de GSM, de la ficelle, les médicaments en vrac.
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hors du oueb jusqu’à dimanche, je sollicite une grâce turbulente pour incipitrer… lundi ?
et j’pose là mes excuses d’m’absenter des proverbes obsolètes de demain…
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Lundi matin, aux aurores, si tu peux… Faut que Patchcath & moi ayons du temps pour patchworker…
En ce cas, nous t’accorderons la grâce. Sinon, je ferai appel à la Reine de coeur, pour ordonner qu’on te coupe la tête !
Bon ouikend 😉
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Ta grâce ne te sera plus accordée au delà de 14 h 30… À cet instant précis, Alice ne pourra plus intercéder auprès de la reine de coeur…
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Il eu alors l’idée de rester là, au milieu des cartons pleins et des pièces vides.
Il se vit, Pharaon régnant sur un mastaba cartonné, songea qu’ à part du monde la vie devait être douce, surtout avec des Oushebti assurant le ravitaillement. Alors, pourquoi rejoindre l’autre maison vide pour rejouer la même scène à l’envers, vider les cartons, emplir les tiroirs ? Il suffisait de ne pas répondre au coup de sonnette des déménageurs. Ceux-ci, gens pressés lâcheraient prise dès qu’ils auraient la conviction qu’ils pouvaient encaisser les arrhes sans le moindre effort.
Et puis personne ne l’attendait là-bas.
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en retard, je suis en retard, chouina le dodo blanc en agitant sa montre-gousset !
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Vivez suffisamment longtemps quelque part et vos fantômes continueront à hanter les murs. Brice croyait s’apercevoir lui-même sur le papier peint, entre les taches claires des tableaux disparus ; il se devinait dans le gouffre qui avait pris la place de son grand lit ; même les moutons de poussière roulant sur le parquet étaient autant de signes qu’ici, il avait vécu, et qu’il ne subsistait désormais de son passage que des bribes infimes, des soupirs, du vide.
(78 mots)
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Il te sera beaucoup pardonné au royaume des blogueuses.
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Espérons qu’il y ait plus de candidats et que Patchcath suive la déontologie ad hoc sous peine d’être renvoyée au pilon de l’édition. Bien à vous, chère Ecrevisse.
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Mais c’est toujours ainsi que Patchcath procède… c’est moi qui n’ai pas fait ce qu’il fallait… un moment d’étourderie et hop, une contribution qui s’envole… Belle journée, Mâme Anne !
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Oh misère, Chère Écrevisse, qu’ai-je fait? en tout cas, je viens de poster ma participation #43 et veux bien assembler cette fois-ci, mais pas le pilon, de grâce.
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Alors, nous patchworkerons de concert ! Youpi, j’en suis ravie. Et j’enregistre sans plus attendre ta participation, pour qu’elle ne s’évapore pas dans les désordres de ma distraction.
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PS – Le pilon, je le réserve pour mes brins d’herbes aromatiques qui me servent en cuisine, que j’aime savoureuse. Mais pas pour mes brins de laine ou de coton que tu aimes délicatement chaleureux.
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À propos de pilon, (de poulet à la Mexicaine (?), là je suis à 160 mots… La cheffe écrevisse va rougir de colère 😉
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Six, à c’heure… C’est déjà plus consistant !
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