
Aujourd’hui, je vais même vous asséner un poème tout plein d’obsolescences :
palatales — nécromants —concupiscence — immarcescible
Il a fait fort, l’ami Jean !
Mais c’est immarcescible qui a joliment chanté à les oreilles.
Quant aux saints du jour, j’espère qu’aucun parent de maintenant n’aura l’idée de donner l’un de leurs prénoms.
S’appeler Waldrade ou Euthyme en 2018, c’est un sacré Sacerdos !
Je vous invite donc à dictonner avec tout ça en essayant d’être les plus fantaisistes possibles ! C’est l’objectif de ce jeu. Lâchez-vous ! Pas d’hésitation !
Et, la petite Saint-Jean, c’est demain, la grande, le 24 juin… Croisons les doigts !
Pour rendre visite à qui a écrit ces dicton d’une profonde sagesse, clic dessus !
Quand en mai
Euthyme l’ermite en yourte slurpe son yaourt,
Serdon et Briton échangent force gnons
à propos du saint Graal,
Waldrade en prend pour son grade :
Moralité :
Malgré les immarcescibles palatales
en bas latin,
un homme Avertin en vaut trois.
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Trois… cerises sur le gâteau ?
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avec ou sans noyau, le gâteau ?
🙂
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Je ne sais pas chez vous. Mais nous le clafouti on le prépare avec les noyaux. J’ai pas dit que c’est comme ça qu’il faut faire. Non. Mais chez nous c’est ainsi 🙃😶😏😀😋
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Si, à la saint Waldrade, on fait une incartade
Une ire immarcescible fera faire gambades.
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N’ayant aucun goût pour la poésie venant de moi-même, je laisse les rimes aux autres. Juste pour dire que les consones palatales (nombreuses dans d’autres langues) sont deux dans la nôtre : il s’agit des semi-voyelles le [y] de yourte et [ɲ] de gnon (paf ! dans le fi..) et elles se placent au niveau du palais dur et pas mou comme certaines ! C’était la minute linguistique du jour. Belle journée ensoleillée à tous. La semaine prochaine nous verrons… bien.
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Merci pour cette minute nécessaire de la professeure Anne… Tu sais, pour les dictons, t’es pas obligée de poétiser… C’est juste jouer avec ces mots perdus, oubliés au fond de nos dictionnaires et de nos calendriers.
Bisous (si tu as un rayon de soleil en trop) merci de l’envoyer en Isère !
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Ici, il a fait 25 degrés et un soleil radieux. Mais c’est de bonne guerre : d’habitude on ne sait même plus ce que c’est, le soleil… Tu ne l’as pas reçu ? J’ai soufflé pourtant !
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Siiiiiiiiiiii ! Il est arrivé, cet après-midi ! Le cagnard, même ! Merci, tu es un amour !
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