
On se dit : c’est la première neige;
il ne la verra pas. On se dit
une fois encore que c’est pour lui
qu’on regarde brûler la montagne
au crépuscule et la nuit qui tombe
très vite (tout en bleu, violet, noir).
On se dit qu’on a perdu l’image
mais pas la présence puisqu’elle est
dans le corps ce qui bouge toujours.
Jacques Ancet, La dernière phrase
© Lettres Vives – Coll. Terres de poésie
Octobre 2004
Mon anthologie poétique (Logo cliquable)
Ce poème me touche au-delà de tout il est magnifique de simplicité et pourtant si fort je ne savais pas que Jacques Ancet écrivait…
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Oui, il n’est pas que traducteur !
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je ne connaissais pas ce monsieur 😉 décidément, je ne connais personne… il va falloir que ça change, et ça va changer : hop !
http://jacques.ancet.pagesperso-orange.fr/
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C’est ça… Je le connaissais surtout en tant que traducteur majeur de nombreux écrivains et poètes étrangers. J’ai découvert ses propres textes il y a peu…. Et j’aime ❤
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Magnifique, merci Martine !
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Et tellement fort !
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Je pense à toi, Anne ❤
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Merci Martine. Je pense bien à toi aussi.
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