
Voici l’incipit du roman de
Angélique Villeneuve, Un Territoire
Un livre qui sidère par la beauté ouvragée de sa matière, épaisse et ouatée par endroits, tranchante et ajourée à d’autres. (Télérama, 2012)
À nous d’imaginer la suite, à notre guise et en fonction de nos sensibilités,
jusqu’à dimanche 18 février, à 20 h.
ET NOUS SOMMES À QUELQUES HEURES DE LA FIN DU JEU.
VRAIMENT ?
NOUS NE RESTONS QU’À QUATRE ?
Laissez vos propositions en commentaire de ce billet (quelques règles à lire ici). Mercredi 21, je publierai la compilation de vos contributions en un texte que j’essaie de rendre fluide et cohérent. Vous pourrez découvrir aussi les premières pages de ce roman, son résumé et une bio/bibliographie de l’auteure.
Et si, après tout ça, il vous venait l’envie de lire ce livre ? Qui sait !
Carnets Paresseux ~ Julien/Le Fictiologue ~ Valentyne/La Jument Verte
Je tombe par hasard sur votre blog, et j’aimerais bien savoir ce que vous avez récolté après ces premières phrases de mon livre…
C’est une très chouette initiative, merci !
Angélique Villeneuve
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Merci de votre visite… J’en suis très touchée.
Vous pourrez vous en apercevoir demain (à partir de 00:00, ici : https://ecriturbulente.com/2018/02/21/angelique-villeneuve-un-territoire-compil-incipit-25), ma collecte fut maigre, cette semaine ! Et j’ai été pour la première fois depuis l’existence de ce jeu d’écriture incapable de composer un « imaginaire » cohérent !!!
Je vous remercie pour votre roman, que j’ai lu avec un grand plaisir (et même davantage). J’étais précisément à la recherche d’un autre titre… et je ne sais encore lequel choisir…
Bien à vous… et encore merci pour la qualité de votre plume.
À bientôt.
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Le chat roux ouvre un œil au moment où le garçon repose sa tasse pleine de café trop chaud sur la table.
Est-ce le bruit sur la table de bois brut ou l’ombre du garçon projetée dans « son »soleil ? En tout cas, le chat se réveille, fusille le garçon du regard, puis se lève , tourne d’un demi tour, lui montre son dos roux en signe de mépris et se rendort. Le garçon sourit. Elle aussi.
77 mots
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Elle se dit que tout dans sa vie est à sa juste place. Pas un détail ne manque, rien pour perturber l’impeccable satisfaction d’une existence dorlotée par un sens de la justesse. Tout est droit comme le carrelage de la cuisine. Ça ronronne. Bien sûr elle n’est pas heureuse. Jamais. Mais le bonheur, n’est-ce pas une perturbation dans une vie bien ordonnée ?
(63 mots)
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Le Garçon avait beau être un garçon, il n’était pas idiot. Il savait, sinon compter, du moins additionner deux ou trois faits. C’était son coussin vert pâle, c’était sa chaise paillée. Ainsi il avait été remplacé. Si vite ? Non, pas si vite, mais quand même. Et par un chat ! Puis, toujours en silence, il admis : par un chat, pas par un autre garçon ; et un chat roux comme lui. Et au moins ce chat ne lui disputerait pas son café.
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