
j’accroche à mes pensées l’idée suspecte
de durer sans savoir à quoi durer
à longueur de journées je me répète
de continuer à vivre et respirer
regarde à travers l’air cet épervier
dont le vol est miné par la fatigue
il dure néanmoins dans l’air liquide
sans savoir à quoi sert tout son effort
ainsi l’on voit nombre d’humanoïdes
s’efforcer de durer jusqu’à leur mort
William Cliff, America suivi de En Orient,
©Poésie/Gallimard, 2012,
C’est exactement ça… bisous ma Tine♥
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Nous savons…
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Je me reconnais souvent dans les poèmes de William Cliff. Merci de cette proposition.
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🙂
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Ce n’est pas très gai, mais c’est plutôt bien vu. Bon dimanche Martine 🙂
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C’est vrai… mais c’est parfois tellement vrai ! Bon dimanche, Aifelle 😀
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