
Vous venez de lire les premières phrases du roman de :
Carla Guelfenbein, Le reste est silence
Que vous inspire cet incipit ? Comment poursuivriez-vous ce texte ?
Jusqu’au dimanche 7 janvier, à 20 h, vous pouvez contribuer. Attention à la règle du jeu qui vous demande de la concision dans vos propositions.
Laurence Délis / Palette d’expressions
Iotop / Le dessous des mots
Kathel/Lettres exprès
Lydia/Mes Promenades Culturelles
L’Atelier sous les Feuilles
Valentyne/La Jument Verte
Et moi je ne suis que fourmi insignifiante…Je regarde ce ballet étrange le museau écrasé dans l’herbe. Les mots ne sont que doux murmures pour l’instant. Pourvu qu’un sniper ne me découvre pas.
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Ce que ne me disent pas les enregistrements, quand je les réécoute, la nuit, sous le dôme protecteur de la couverture, dans le rond jaune de la lampe de poche,c’est le nom des bêtes dont je ne sais pas le nom. C’est inextricable – si ce mot là veut bien dire ce que je crois qu’il dit. Parce que les adultes disent des mots que je ne sais pas ; alors, évidemment, si un de ces mots désignent un animal, ou autre chose, que je ne connais pas, je suis coincé. Alors je ruse, j’essaie un mot dans un phrase ou une autre, pour voir si la réaction des grands. Mais ça prend du temps. Je me demande, si plus tard, j’aurai un arc pour lancer les mots comme des flèches ?
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Mes jambes préférées sont celles de Tatie Rosie, les jambes « Flamant rose » . Tatie Rosie est la sœur de ma mère. Rosie est le nom qu’elle s’était choisi car elle s’habille en rose du haut en bas (cheveux compris). Au niveau où je suis (le plus souvent au ras du sol), j’ai une vision panoramique de son jean Rose fushia (à paillettes). Avec tonton Georges (pat’d’eph) je me demande où ils se sont rencontrés (Frisco disent- ils mais moi je ne sais pas où c’est Frisco…)
86 mots 🙂
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« Sous la table, je reste à les observer comme un explorateur le ferait. Je note tout ce qui fait la particularité de ces animaux exotiques, que ce soit leur couleur, leur taille ou leur façon de se déplacer, et je les classe par catégorie. C’est fascinant ce qu’on peut apprendre juste en les étudiant à leur insu. Toutefois, je prends bien garde à ne pas me faire démasquer au risque de me prendre une de ces flèches que décochent les indigènes voyageant sur ces animaux. » Voilà ma participation, (85 mots) J’ai hâte de voir le résultat ! Merci pour ce petit jeu
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« J’essaie, sans regarder, de les rendre à leurs propriétaires : les pattes de chameaux à tata Hortense, celles de singe à l’oncle Édouard, les tarabiscotées à mémé Henriette. » (28 mots)
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Premier incipit de l’année ! Et voilà :
De ma position sous la petite table enjuponnée du salon, où je suis cachée avec mon magnétophone, j’entends un long monologue de ma mère, enjoué et moqueur, qui parle à ses amies. Je vois les pattes d’autruche, de lynx et de gazelle qui correspondent aux voix plus ou moins aiguës des trois dames. Elles rient du discours de ma mère, qui parle d’un certain mâle, mais je ne comprends pas de quel animal il s’agit. (75 mots)
Bonne journée et à bientôt !
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Oh, j’ai adoré ce livre ! Et quelle écriture !
Je vais essayé de jouer cette semaine 🙂
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Faut pas juste essayer, Laurence ! Faut juste le faire !!! 😉
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Faut juste trouver le temps 😉
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Une fois dernière, tu avais privé toute ta maisonnée de manger pour pouvoir participer… Alors, chuis sûre que le temps tu vas le trouver 😉
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😀 ! C’est vrai. je peux le refaire !!!
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Tu lui donnes pas mes coordonnées, à ta maisonnée, hein ? 😉
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😉 Hé ! Hé ! T’inquiète, ils sont super indulgents ! 🙂
Allez, j’ai réussi à caler un moment pour participer. Ce fut difficile de faire abstraction et de l’histoire et du narrateur, ma lecture date seulement de quelques mois… bref, voilà 69 mots qui donnent ça :
Des jambes qui s’expriment comme des mots, qui s’exposent tantôt dans une attitude arrogante, tantôt font preuve d’une audace surprenante. J’aime celles qui marchent vite, comme un débit rapide elles racontent souvent un rythme que j’ai du mal à suivre, comme un brouhaha entre clameur et chuchotement, elles invitent au secret. Et quoi de plus vibrant que de saisir les confidences qui s’échappent autant des corps que des mots.
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Bon jour,
Voici ma modeste participation à Incipi’Turbulent #19 :
Au niveau du ciel, je prends un nuage de mots, le malaxe, le colle sur une jambe, au hasard (même si le hasard ne m’aime pas). J’ouvre ensuite le robinet d’un futur proche et j’attends le retour de la jambe tatouée.
Max-Louis
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