
Le temps passe ; mais n’allez pas croire que j’ai oublié nos petits jeux entre personnes de bonne compagnie ! J’ai simplement fait une pause. Pas à cause des festivités, non. Mais en raison de la détresse dans laquelle se retrouvent deux de mes amies. J’avais perdu les mots et le sens de la fantaisie.
Ce n’est pas parce que le livre de 2017 s’est refermé dans la nuit de dimanche à lundi que va cesser leur chagrin et que j’oublierai de penser à elles.
Qu’a-t-elle de nouvelle, cette année, si ce n’est qu’un certain dimanche 9 août 1564, le jeune roi Charles IX signa le très célèbre Édit de Roussillon (en Isère) qui fixait au 1er janvier le début de l’année calendaire dans toute la France :
« Voulons et ordonnons qu’en tous actes, registres, instruments, contracts, ordonnances, édicts, tant patentes que missives, et toutes escriptures privées, l’année commance doresénavant et soit comptée du premier jour de ce moys de janvier (…).
Donné à Roussillon le neufiesme jour d’aoust, l’an de grâce mil cinq cens soixante quatre. Ainsi signé par le roy en son conseil, Sébastien de l’Aubespine. Et scellé à double queue à cire jaune ».
Exit donc 2017 ; entrance de 2018. Et, las, demeure la désespérance. Nous venons de célébrer le 453ème jour de l’An depuis que Charles en a ainsi décidé. Inlassablement le temps fuit, peu soucieux du désarroi et de la cruauté du sort, alors je vais reprendre le cours de nos rencontres en vous proposant ce puzzle à reconstituer d’ici ce soir à 20 h. Vous verrez, il est tout à fait d’actualité, et vous n’aurez probablement aucun mal à :
– indiquer le nom de l'auteur de cette oeuvre (1887/1985) – en donner le titre et la date de sa composition
À ce soir, amusez-vous bien.
Haaa j’ai vu le résultat avant le puzzle et je pourrais faire un copié-collé de mon commentaire laissé sur la « réponse » tant ta générosité me touche, tu ne peux savoir à quel point, et en plus cette année , ce Noël eût été vraiment joyeux si…il n’y avait pas eu cette horreur indescriptible qui fait que ma vie maintenant se découpe en deux morceaux : avant et après le 15 septembre… Quant à celle d’Anne, son chemin de croix est encore plus long mais tout aussi épouvantable. Et comme tu le dis, hélas 2018 ne changera rien aux détresses qui ont envahi nos vies d’un voile noir avant l’heure… et risque même de nous le voir porter ce voile… Mais n’y pensons pas, pas trop pour ne pas gâcher les beaux instants de vie et les petits bonheurs qui restent malgré le tic-tac implacable du temps qui joue contre nous un match inégal… 😦
Quant au titre en anglais, je dirais « Clock with a blue wing » qui est juste la traduction littérale mais je n’ai pas vérifié.
Bisous tous doux ma Tine♥♥♥
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Il me semble que tu as oublié le lien, ou j’ai la vue qui baisse.
Bonne année à toi et aux tiens
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Bonsoir Martine,
Non, je n’ai pas oublié le lien, puisque la réponse apparaîtra dans un nouveau billet, ce soir à 20 h… Donc, rassure-toi, tu as toujours un œil de lynx 😉
Merci pour tes vœux, douce et belle année pour toi aussi et ceux que tu aimes ❤
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Avant même de recomposer le puzzle, me croiras-tu, j’ai tout de suite reconnu le « bleu » de Chagall. Il est vrai qu’il est un de mes peintres préférés.
Le titre de l’oeuvre : Horloge avec une aile bleue (1949). On trouve aussi un titre en anglais (?).
Bonané 2018, chère Martine.
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Je l’ai « croisé » ce titre en anglais… mais impossible de remettre un œil dessus ! « Banané », dit-on aussi en créole Mauricien…
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Ah, chouette, je peux jouer cette fois. C’est du Chagall, La pendule à l’aile bleue, peint en 1949.
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Ben voui…
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En effet, belle représentation du temps qui s’envole, même si je suis désolée de lire que c’est une période difficile pour toi et tes amies. Le temps avance et on avance avec lui…
Merci en tout cas du partage de cette anecdote que je ne connaissais pas, dans ma naïveté je pensais que l’année avait toujours commencé au premier janvier… J’aime l’ancienne graphie « doresénavant », je me demande s’il y a un lien avec « d’ores et déjà » 🙂
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douze minutes et des miettes 😦
et sans plaisanterie, m’sieu Chagall et « passage à l’heure d’hiver ».
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T’as bien trouvé mon cher Carnets ! Mais l’aile bleue dans tout ça ?
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l’aile bleue ?
elle bat, l’aile bleue.
et ça n’est déjà pas mal
de sa part.
Et ça n’est pas mal
non plus de savoir qu’il y a
cette horloge de plume
qui à chaque battement
nous emporterait plus loin
juste au dessus du vent
pour une heure de plume
un instant duveteux
loin au dessus du préchi-précha
des secondes mécaniques
prédécoupées et remâchées
des horloges du temps d’ici.
Mais bien sûr,
ça ne sert à rien de le dire
à rien de l’écrire.
Bien sûr.
Chacun sait qu’il suffit de la rêver,
cette aile bleue
et ses plumes bleues
qui vole loin des horloges
et puis voilà.
🙂
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Et puis, c’est drôlement bien ce que tu écris ! Merci pour ce comm très envolé ❤
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ben c’est venu un peu comme ça a voulu ; faut croire que j’étais bien embêté d’avoir oublié l’aile bleue 🙂
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le peintre c’est Marc Chagall l’oeuvre né en Biélorussie et mort à Saint Paul de Vence peintre prolifique dont les toiles sont presque toutes en bleu, on parle du bleu Klein du bleu Matisse mais celui de Chagall est superbe, il a peint en 1949 Passage à l’ heure d’hiver , « la pendule à l’ aile bleue (1949) »
bonne année plein de bises
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Comme Andrea… le bleu Chagall te va si bien !
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C’est La pendule à l’aile bleue de Marc Chagall (1949)
J’en profite pour te souhaiter une très belle année 2018.
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Belle et douce année pour toi aussi Kathel ; et merci de ta visite chagallienne
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