
Prêts à poursuivre une nouvelle aventure ?
Voici l’incipit du roman de
Julia Kerninon, Une activité respectable
Que vous inspire-t-il ? Comment poursuivriez-vous ce texte ?
Je vous rappelle (gentiment, bien sûr) que vous devez vous obliger à la concision en suivant les consignes d’écriture. J’ajoute aussi un petit indice (que vous utiliserez ou non) à propos de Shakespeare and Company.
Vous pouvez déposer vos contributions, en commentaire de ce billet, jusqu’au dimanche 10 décembre, à 20 h. Et je vous en remercie 😀
À cinq ans et demi, j’ai passé un contrat avec mon père. Premier compromis d’une longue et fructueuse série, j’ai accepté de ne plus sucer mon pouce en échange d’un aller-retour à la capitale. Pourtant, c’est ma mère qui m’a emmenée – dans mon souvenir en tout cas il n’y a qu’elle et moi au moment où elle s’est arrêtée net devant une façade, dans le quartier de Notre-Dame, et m’a fait déchiffrer l’enseigne de Shakespeare and Company.
À vos cla’plumes, ou plu’viers, comme vous aimez.
Et voici les déjà participants. Venez les rejoindre, d'ici la fin de la journée !
Valentyne/La Jument Verte, Lydia/Mes Promenades Culturelles, Julien Hirt/Le Fictiologue, Anne de Louvain-la-Neuve, Syl/Thé, lectures et macarons, Martine/Écri’Turbulente, Carnets Paresseux
bon, alors faut faire concis ? facile :
Bien sûr, j’avais obéis. Je ne sais pas ce quelle prouesse ma mère attendait de ce déchiffrement. Je ne parlais pas anglais, ignorant même que cette langue existait (époque bénite). Je me souviens seulement qu’au retour, le balancement du train s’accompagna de questions insolubles :
– Et sache ? ou : et ces haches ?
– Et Sacha cas ? est-ce peu aéré ?
– Est-ce à chaque A ? A haine des si ?
ça colle ?
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Alors, de mes bredouillis tu as pu en tirer quelque chose ?

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Ben oui, voyons ! Il suffisait qu’on m’explique 😉 Rendez-vous demain pour voir le résultat de tes/mes élucubrations 😀
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Très inspirant cet incipit mais malheureusement, je ne suis pas chez moi et ne pourrai participer…
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Dommage 😦
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Voilà, un peu moins bavarde… Salut à toi, l’Ecrevisse.
Je suis restée figée devant cette vitrine conte de fées, qui resterait à jamais dans mes songes de nuits d’été, dans mes rêves de petite-fille puis d’adulte. C’était le temps de Noël et parmi les couvertures des livres aux mille couleurs scintillaient des guirlandes de lumière. Un petit train électrique grimpait sur certains puis plongeait dans les tunnels des couvertures pour remonter sur d’autres.
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Tchou tchou… les voyageurs à destination de Livres En Bonheur, en voiture s’il vous plaît ! Attention à la fermeture automatique des portières 😉
Bises, Anne !
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Il y a dans les livres quelque chose de profondément indécent – c’est le secret le mieux gardé des amoureux des mots, et il n’est jamais aussi éclatant que lorsque l’on met le pied dans une librairie. Des bouquins partout, pour la lectrice, pour le lecteur, c’est un spectacle plus enivrant encore que celui d’un magasin de sucreries pour un enfant gourmand. Tous ces titres, ces couvertures colorées, cette odeur de colle à papier, on troquerait bien volontiers tout ça contre toutes les tentations du monde.
(85 mots)
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Oh ! combien j’adhère à cette idée !!! C’est même, à mes yeux, le fondement de la lecture et du livre ! Merci 😀
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Aille ! c’est parti. Je ne sais pas si tu l’as eu.
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Ben non, Syl, je n’ai rien eu 😦
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J’ai écrit direct sans brouillon. Je vais essayer de retrouver mes mots…
Je ne pouvais pas lui prendre le bras car j’étais trop petit. Mais ce jour là, je me suis senti grand ; prenant la place de mon père. Lorsque nous sommes rentrés dans la boutique, c’est comme si nous passions dans un autre univers. Il y avait le monde réel de derrière la clochette et un autre fait de silence, une cathédrale de livres, plus imposant, plus religieux. Maman m’avait dit : « Aujourd’hui, tu as le droit de prendre l’histoire que tu veux »… C’est comme si elle me disait : « Et maintenant, construis ta vie ! ».
92 mots ! J’ai fait plus long que le premier.
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C’est tout bon Syl… (j’ai juste mis au féminin pour que ça colle avec l’idée et l’auteur)
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« Ce nom pouvait paraître barbare mais il sonnait bien à mes oreilles et l’enseigne colorée attirait comme un aimant mes yeux d’enfant. » (22 mots)
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Shakespeare ? Un barbare ?
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Pour les enfants, tu avoueras que le nom est complexe !
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Bonjour Martine
87 mots 🙂
A cinq ans et demi, je lisais déjà très bien mais ces lettres tarabiscotées sur la devanture me donnèrent du mal. Petites lettres noires sur un fond jaune ocre qui n’était plus lumineux depuis longtemps.
La librairie était sombre également jusqu’à ce que j’ouvre un exemplaire du premier livre de la première étagère en rentrant.
La lumière de la chevelure d’Alice et le pelage couleur neige de son ami à longues oreilles m’éblouirent et firent de ce séjour parisien un moment inoubliable.
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Suivre Alice… où qu’elle aille !
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