
Que vous ont inspiré ces quelques phrases du roman de
Antoine Choplin, « Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar » ?
Ç’a été un sacré boulot, dit Tomas.
Putain.
Si on savait ce que ça va être quand on commence, on le commencerait jamais, pas vrai ? Putain, dit encore Gustav.
Tous les deux sont assis sur le marchepied d’un wagon de marchandises. Gustav fume une cigarette. Ses mains sont noires de graisse, comme celles de Tomas. Tous les deux, ils ont passé la journée à travailler sur ce train, à en atteler les wagons, une bonne quarantaine.
La compil, à lire, mercredi 29 novembre…
Julien Hirt/Le Fictiologue, Anne de Louvain-la-Neuve, Valentyne/La jument verte, Laurence, Patchcath, Cléa Cassia/M.É.A.N.D.R.E.S, Carnets Paresseux, Lydia/Mes Promenades Culturelles.
Je ne trouve pas le bilan. Il arrive? Il est en retard? Je ne cherche pas au bon endroit?
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Non non, il n’était pas en retard ; il est arrivé pile au jour et à l’heure…
https://ecriturbulente.com/2017/11/29/antoine-choplin-quelques-jours-dans-la-vie-de-tomas-kusar-incipiturbulent15-la-compil/
Et il y avait même un bonus :
https://ecriturbulente.com/2017/11/29/antoine-choplin-quelques-jours-dans-la-vie-de-tomas-kusar-extrait/
Belle journée, Julien !
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Merci! C’est très étrange: je ne le trouvais ni sur ton blog, ni sur le player de WordPress. Belle journée à toi!
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Étrange, en effet, parce qu’il est pourtant bien là !!!
Et ce que je trouvais étrange, c’est ton absence de commentaire 😉
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Oui, maintenant je la vois 😉
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Oui mais quelle joie lorsque ça se met en marche, hein ! Bon, ben, allez, y’a plus qu’à essayer maintenant Tomas. Tout doux Gustav, laisse-moi souffler encore cinq minutes. (42 mots)
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– Oui, seulement, quand on commence, on sait seulement comment ça commence, reprend Gustav.
– C’est tout comme la vie, dit Tomas en cherchant un chiffon pas trop sale.
– Et c’est comme le train : pour connaitre le dernier wagon faut s’enquiller tout le convoi…
– Tu as raison, y a qu’à la fin qu’on connait la fin, répond Tomas.
– Putain, tu parles comme le pasteur, dit Gustav
– Merde, tu as raison. Allons plutôt nous saouler.
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Et que ça pousse, et que ça tire, et que ça claque… Toute la journée, le crissement des roues, la sueur dans les yeux et les mêmes gestes répétés. Chlack, chlock, chlick. Tomas avait compté les wagons, les uns après les autres, pour se donner de l’allant devant la tâche accomplie. Un sacré boulot en effet. Mais pour quelle récompense !
[61]
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Bonjour et voici ma participation à incipit #15 « Pendant que l’autre tire sur sa cigarette en maugréant contre tout, lui, jeune et fatigué, baisse un regard sur l’intérieur de ses mains sales. Depuis le temps qu’il fait ce travail ses paumes ont une texture de parchemin et chaque jour nouveau, le cambouis et la graisse tracent un enchevêtrement d’itinéraires inconnus. Son regard se fait vague et se brouille, il y voit aujourd’hui l’ombre d’une broderie que faisait sa mère. Elle avait les mains blanches et sa peau était tendre. »
Merci et belle journée Catherine
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Je tente une fois de plus….
Thomas ajoute
Deux minutes d’arrêt
Cela fait rire Gustav.
Ces deux là se sont compris dès le premier regard. Chaque geste, chaque mimique est chargée de ses paroles tues. Des mots noués comme leurs muscles. (33 mots)
( je suis aussi bibdebracieux….)
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Il m’avait semblé avoir compris 😉 Mais comme tu restes « anonyme », je n’avais pas voulu te poser la question !
Merci de ta fidélité 😀
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Bonjour Martine
Voici ma proposition (66mots)
Après cette cigarette réparatrice, ils se demandent ce qu’ils vont faire ce soir : un bon bain pour faire passer leurs courbatures et enlever la crasse de leurs mains, ou une toilette rapide pour rejoindre le reste de la troupe autour d’une bière ? En tout cas, il faut se décider vite, prendre le train maintenant ou rejoindre l’auberge et ses chambres au charme suranné.
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96 mots, chère Ecrevisse… Je n’ai pas oublié, ouf. Car j’aime vraiment ce jeu…
Leur guiboles gainées d’un jeans crasseux battent la mesure de ce qu’ils pensent. Tomas songe à la soupe du soir. S’il y avait une bonne saucisse bien grasse pour améliorer l’ordinaire, ce serait super, il en a l’eau à la bouche, il bave et ses genoux cognent. Gustav va retrouver les copains au pub de l’Atlante. Encore une bonne soirée à se souler sur les vieux airs de l’antique jukebox. Parait que le Johny va mal. Pas question de penser que son idole puisse disparaitre un jour. Rien qu’à l’idée, son pied sonne le tocsin.
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L’effort, ça casse les corps, ça brise le dos, ça vous file des cals aux mains et la transpiration, on n’en parle même pas.
Peut-être, mais ça donne un meilleur goût à la bière, dit Gustav.
Tomas se met à rigoler, tellement qu’il s’étrangle un peu.
Dommage qu’on n’ait pas de bière, dit-il. (53 mots)
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