
Les jeux sont faits.
Et voici les noms des incipitographes de la semaine #41 :
— Valentyne/La jument verte
— Jean-Marc
— Carnets Paresseux
— Sylvie/Thé, lectures et macarons
— Julien/Le Fictiologue
— Laurence
— Pat/Mind The Gap
— Jacou/Les mots autographes
— Kathel/Lettres express
Merci de vos participations.
La compil sera publiée mercredi et le nouvel incipit, le 19.
La règle du jeu est ici
C’est par un bel après-midi d’été qu’il amerrit, tout doucement, sur l’océan placide de ma paisible existence. Le jardin du Luxembourg s’étirait d’aise sous les rayons d’un soleil généreux. Disposé là depuis toujours ou peut-être, qui sait, délicatement tombé du ciel comme une grosse goutte tiède d’avant l’orage, il avait, tout de noir vêtu, bien droit sur sa chaise, la majesté d’un obélisque assis.
Pascal de Duve ~ Izo
Les propositions sont attendues avant dimanche 15 octobre, à 20 h.
Je n’ai pas eu le temps cette fois. Sniff !
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Je te souhaite bien du courage, rien que dans les commentaires, ça semble partir dans tous les sens ! 🙂
En tout cas, voici :
« Après m’avoir regardé un instant, il m’adressa un sorte de signe pour me désigner une place sur le banc. Il ne semblait pas décidé à expliquer la raison de sa présence, ni pourquoi il s’attendait à ce que je m’installe à ses côtés. Par contre, il fit encore un geste large qui englobait les hauts platanes de l’allée, les pelouses sèches et le bassin scintillant sous le soleil. »
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Demain matin, tu pourras lire le résultat de nos élucubrations…
Oh, Yeah !
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« Les chrysanthèmes n’avaient pas encore les couleurs éclatantes de l’automne et les boutons prometteurs se dressaient bien fièrement. Poètes, peintres, reines et faunes, de leurs augustes postures marbrées, nous guettaient. »
Bise et bon travail !
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Je suis super contente que tu participes, Syl…
À demain, pour la compil’ et à jeudi pour un nouvel incipit !
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Je reviens jouer la semaine prochaine, ça sera (normalement) plus tranquille chez moi, pour écrire comme je veux 🙂
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OK 😀
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Voici ma proposition:
« Était-ce heureux présage ? Je n’avais jamais apprécié la couleur noire. N’est-elle pas définie comme étant absence de couleur ? »
A bientôt
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Un présage ?
Certains peuvent nous surprendre 😉
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Bien entendu, je savais qu’un jour je le verrai , à cet endroit précis ou plus proche de la statue.
Je n’avais pas imaginé qu’il serait habillé en noir…peut-être portait-il le deuil de sa mémoire , présentant désormais des interstices de vide que même ses mots ne pourraient plus combler. Je n’avais pas imaginé que rien que l’apercevoir me procurerait tant d’émoi. Vraiment, Patrick Modiano n’est pas juste un écrivain…
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Patriiiiiiiiiiiiiiiiiick !!!!!!!!!!!
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Il était maigre et crasseux. Dans ses yeux on voyait que l’enfance n’était pas loin encore. Il semblait un poème alors qu’il n’était que tragédie. Je m’approchais, n’osant lui parler, ma main se posa près de son visage et là je vis la trace des vagues qui l’avaient tant secoué.
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J’aime beaucoup ton texte, Laurence… Et je pense que Pascal de Duve l’aurait, lui aussi, apprécié !
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Merci, c’est gentil.
J’aime beaucoup découvrir ces incipits, semaine après semaine et le texte final.
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Oulah, je suis pas du tout inspirée… C’est si flou
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Mais c’est parfois du flou que naît la lumière 😉
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Val et Carnets ! Continuez à discuter ainsi ! Je vais pouvoir faire un super making-of…
En tout cas, tous les deux, vous avez mis un brin de folie dans l’histoire et ça me plaît bien (bon, d’accord, ça va pas être fastoche de cohérenter tout ça…)
Avis aux incipitateurs.trices à venir… Lâchez-vous !!!!
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Ma proposition :
Son costume était d’un noir de jais. Un de mes amis, beaucoup plus littéraire que moi, dans un style désinhibé, aurait pu vous en faire une description plus évocatrice, avec moultes chatoyances moirées. Je m’en tiendrai à une description plus factuelle : il était un corbeau de la plus belle espèce. Je l’approchais craignant de l’effrayer. A 5 mètres je m’aperçus qu’il tenait en son bec, non un fromage, mais un livre. A trois mètres, je pu en lire le titre : le bal du dodo »
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Ben oui ! des corbeaux cultivés, on peut en rencontrer…
Et comme le Dodo désinhibé aime à disserter sur ces anim’hommes … je pense qu’ils vont faire affaire tous les deux !
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Jean-Marc
« Épouvantail à l’envers, il attirait les moineaux qui se posaient sur son chapeau melon… »
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la maison ne reculant devant aucun sacrifice, voilà ma contribution :
Holà, il faudra que j’arrête le pot de beaujolais à midi. Juste une fillette, peut-être ? Fillette, fillette ? Ce que tu te goures… Alors, un quart, mais à fond, un carafon ! Haha ! Quand même, prendre le jardin du Luxembourg pour un ténébreux obélisque tombé de la dernière pluie !? Non, pas d’erreur, vlan, j’suis bien cuit.
bonne chance pour l’incipiter !
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Tu verras demain le résultat ! j’t’assure m’suis régalée !
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Je réfléchis et je repasse !
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T’as intérêt !!!!
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« Une clairière bizarre qui subsiste dans un monde qui s’est durci depuis les années 1950 » ?
Un clin d’œil à Galéa ?
Merci MTG…
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Oui, je sais qu’il fréquente le lieu parfois… 😀
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pas facile
avec le sourire
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Mais si !!! Laisse-toi porter par les mots 😀
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Un coup de cœur pour moi ce livre 🙂
Du coup je suis trop intimidée pour proposer une suite 🙂
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Ça, Val, c’est de la « mauvaise excuse » pour ne pas participer ! !!! 😉
Et même que Carnets/Dodo acquiesce 😀
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Faut faire comme moi, jamais rien lire ! ça désinhibe ! hips 🙂
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Dis donc, Carnets… t’es déchaîné ! Ta proposition, c’est juste pour me faire tourner en bourrique et déclencher le « brai.e.ment » de l’écriture inclusive des baudets ?
Pour mes lecteurs… pas d’inquiétude… c’est juste un message codé… en langage « Dodo/VS/Écrevisse » ❤
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Oui mais….
Dans l’incipit on ne sait pas qui est ce « il »
Or ayant lu le livre je sais qui est ce « il » et j’ai du mal a faire abstraction 🙂
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fais comme moi, ne lis pas (bis) :))
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Mais relis l’incipit : Le jardin…. […]. Disposé là […], il avait, […] la majesté d’un obélisque assis.
Pas d’erreur possible, c’est bien le jardin qui est le sujet de toutes les phrases ; d’où ma ré[d]action :))
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Un Jardin tout de noir vêtu assis sur une chaise ?
Ah tu veux parler d’Alexandre ? je l’aime bien ce zèbre aussi 🙂
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Ce jardin-là est plutôt « Colorié » 😀
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je ne pensais pas à celui là ; plutôt à celui de Rosa-la-Rouge
🙂
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Là, j’avoue mon inculture !
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voyons, Rosa…. Luxembourg !
🙂
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Ooops… Je t’avais dit qu’un rhume embrumait mes neurones ! Et ben, c’est pire que je ne croyais !!!
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une seule solution, un grog ! et dans un pot lyonnais 🙂
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Avec de la chartreuse, c’est encore mieux. De la Verte…
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Merci Carnets , ton commentaire m’a complètement désinhibé.e 🙂
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Même les pigeons ne savaient pas comment se comporter avec lui, le fixant de leurs yeux ronds, évitant, par prudence, d’aller picorer trop près de ses chaussures sombres. Un rayon de soleil, posé sur ses épaules, choisit, embarrassé, de l’éclairer un peu mais pas trop, préférant conserver une certain réserve vis-à-vis de ce personnage en porte-à-faux avec son environnement et son époque.
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J’aime beaucoup l’embarras du rayon de soleil ❤
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Merci! J’avais plein d’idées en fait, j’aurais bien réécrit le roman tout entier 🙂
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😀
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