
Quel est le lien entre le tricot et le graffiti ? Vous voyez où je veux en venir ? Difficile de trouver ce qui rassemble ces deux loisirs à première vue totalement opposés n’est-ce pas ? Le tricot bien tranquille au coin du feu et le graffiti sauvage des artistes de rue ne peuvent a priori rien avoir en commun. D’autant plus que chacune de ces deux activités fait les frais de nombreux préjugés qui ont la vie dure. Non, le tricot n’est pas réservé aux mamies gâteaux et le graffiti n’est pas un acte de vandalisme commis par de jeunes voyous qui n’ont rien de mieux à faire : d’un côté comme de l’autre, on a à faire à un véritable art qui se démocratise et qui voit émerger des œuvres magnifiques et des artistes de plus en plus sollicités. Et si je vous disais que de l’union de ces deux activités que tout oppose est né un art tout à fait original ?
Le yarn bombing.
C’est une américaine, Magda Sayeg, qui a eu l’idée de recouvrir la poignée de porte de sa mercerie à Houston, un beau matin de 2005 et qui, par la même occasion, est devenue la figure de proue d’un véritable mouvement artistique. D’abord développé en Europe de l’Est et en Angleterre, le yarn bombing, aussi appelé « Knit graffiti », consiste à recouvrir le mobilier urbain de tricot : bancs, escaliers, ponts, troncs d’arbre, autobus, statues… tout peut y passer. Susciter la réaction des passants, humaniser les lieux publics souvent très impersonnels, colorer nos villes toutes grises et redonner le sourire : tels sont les objectifs de cette pratique, qui reste illégale lorsqu’elle n’est pas commandée par les pouvoirs publics.
Extrait de Marie Claire
Le mouvement quant à lui pourrait être associé à Lauren O’Farrell, un artiste dont le nom de tricoteur de rue est « Deadly Knitshade ». C’est le premier à avoir créé un groupe de Yarn Bombers aux Royaumes Unis. C’est lui qui a attribué à cette activité le nom de Yarn Storming.
Toutes les photos présentées sur cette page ont été prises par mes soins à La Côte Saint-André, en Isère, en juin 2017.
Ridicule !!! Aucun respect pour la Nature !! Les arbres ne font pas parti du « mobilier urbain »!!!
Tricotez de façon utile pour des personnes démunies.
C’est une Honte !!!
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Pardon, mais je ne comprends pas cette diatribe… Même s’il s’agit de « tricot », il s’agit aussi d’art de la rue… Et en l’occurrence, à La Côte Saint André, ce ne sont pas les arbres qui sont ainsi animés, mais, effectivement le « mobilier urbain »…
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« Art »… faut pas exagérer. …
Ah oui… le pauvre arbre que vous avez « animé » se trouve à St Hilaire de la Côte !
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Pour tout dire, je n’ai rien animé du tout… Je n’ai pris que les photos !
Et le texte n’est pas de moi non plus : cf « source » en rouge…
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PS – Je ne connais aucun(e) des « artistes » qui ont réalisé ces œuvres…
Et chacun, en effet, est libre d’aimer (ou non). Ces photos ne sont que le témoignage de ce que je vois, pas une appréciation !
Les bijoux que vous créez sont-ils de l’art ? Je me garderais bien de donner mon avis qui ne pourrait être que subjectif : on aime ou on n’aime pas, mais nul n’est autorisé à affirmer si c’est beau ou si c’est laid ! Ce n’est qu’une affaire de sensibilité personnelle.
Je vous souhaite une belle journée.
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Oserais-je vous dire, Madame, que l’orthographe que vous écorchez est une Honte ?
Bien sûr que non, parce que ce n’est pas avec « les normes » que l’on évalue l’autre…
Et puis… juger de la qualité… quelle expertise nous y autorise ?
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Je trouve cette idée excellente et puis ça va occuper les mamies dans les maisons de retraite, entre autres ! Tiens c’est de l’Art hé ! 😉
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En l’occurrence, les mamies qui s’occupent de cela auraient plutôt une cinquantaine d’années… beaucoup trop tôt pour les maisons de retraite !

Oui, c’est considéré comme de l’art.
Non loin de chez toi, à Nantes, il existe un groupe « Les tricoteuses de Rue ».
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