
Violette est heureuse, elle partage sa vie avec des parents qu’elle aime et qui l’aiment. Qui lui apprennent à danser le tango, qui la chérissent quand elle a une gastro, qui lui lisent des histoires, qui l’aident à faire ses devoirs de maths, qui apaisent ses cauchemars… bref qui l’aiment tout le temps, et même qu’ils l’obligent à goûter ce qu’elle n’aime pas.
Des parents, quoi ! Des qu’on aime à l’infini et qu’on déteste parfois autant qu’on les aime.
Quelle mouche a donc piqué Émilie Chazerand & Gaëlle Souppart ? Une histoire bisounours ? Une de celles qui cortègent la célèbre phrase « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » ? D’enfant, ces deux-là n’ont que Violette.
Et ces deux-là, ce sont Papa et Papou. Violette est « l’étoile, la perle, le génie » de deux papas.
Le problème – celui des autres enfants qui rapportent ce qu’ils entendent – c’est qu’à la fréquenter, on risque d’attraper une maladie grave, contagieuse et incurable : « le violettus « . C’est Cécile qui le dit… mais Cécile …
C’est un album tendre ; la plume est sage et sincère. Pas dithyrambique, pas prédicante. C’est un album plein d’amour, illustré avec fraîcheur et naturel. Aucune provocation, aucune apologie. Pas mièvre, pas donneur de leçon.
C’est pour ça, pour tout ça que je l’aime et que j’ai envie de le faire déguster.

T’es sûre que t’es une vraie fille ? Si ça se trouve, t’as un zizi !

Parce que mes deux papas sont comme mes deux bras, mes deux pieds ou mes deux oreilles : s’il m’en manque un, ce n’est plus pareil.
Émilie Chazerand & Gaëlle Souppart Les Papas de Violette © Gautier - Languereau - mars 2017 à partir de 6 ans
Voici ma troisième participation au challenge #AvrilenAlbums organisé par Bookwormette, du blog Pilalire.
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