
De lourds navires à quai
dans nos poitrines
Avons-nous navigué ?
Qu’avons-nous vu du monde ?
Tout reste à lire
nous le savons
dans l’herbe
dans le sable
sous le pied qui trébuche au caillou
sous l’algue
Il faudrait déchiffrer
tout ce qui est offert
lire l’empreinte
Mais nous sommes nous-mêmes empreints.
Et nous sommes ignorants.
Jeanne Benameur, Notre nom est une île,
© Éditions Bruno Doucey, septembre 2011
Martine en voilà une qui fait croire au saint dit cas des Farfouillettes qu’elle turbine jamais le Dimanche…cause toujours…ah oui merci Martine.
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Nous sommes la main de tous les doigts laissés en chaque pore de notre traversée.
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Tout ce qu’écrit Jeanne Benameur est beau ! 🙂 Bon dimanche Martine.
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