
L’oiseau
À la même place
sur la plus haute tuile
Qui sait
si c’est le même qu’hier
et l’autre
sur la plus haute branche
du cerisier
Qui sait
s’il sera là demain
Seul compte
l’instant de grâce de sa
présence
Avant
le grand passage d’éponge
de la nuit
Werner Lambersy,
L’horloge de Linné
Éditions Phi – Collection G.R.A.P.H.I.T.I (juin 1999)

Le dernier vers est absolument splendide (à lire et à dire), j’ai honte de dire qu’une fois de plus je ne connaissais pas du tout ce poète, ni de nom, ni de titre.
Quand je viens chez toi, je me cultive vraiment.
(et je suis touchée par cette espèce d’ode à l’instant unique)
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Concis et fort ; punaise, quelle leçon d’écriture poétique 🙂
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C’est ce qui me fait craquer, chez Lambersy. Son écriture poétique.
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J’aime ! Belle tête en plus le poète 😉
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Quand je l’ai entraperçu au Marché de la poésie, en 2015, il avait quand même pris un peu d’embonpoint 😉
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L’éternité de l’oiseau ou l’éphémère de nos vies ? C’est magnifique comme toujours avec ce Monsieur et ce recueil que tu affectionnes ! Y a pas à dire mais la Belgique est un nid de poètes ! 😉
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Vue sous cet angle, la Belgique peut être fière de donner naissance à ces merveilleuses personnes.
Ça vaut quand même mieux que le nid terroriste qu’elle a abrité, comme tous les autres pays, d’ailleurs !
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Ipse carpe diem se dit l’exocet 🙂
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Goûter l’instant présent… Etre attentif aux petites choses lumineuses…
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C’est effectivement tout l’art de ce poète 🙂
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J’aime beaucoup cette image de la nuit-éponge …. Et l’oiseau bien sûr 🙂
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Oui, moi aussi 🙂
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L’instant oiseau, une éternité d’ailes en pattes…
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