
Tout ce qu’on ne sait pas dire
Le cœur échoué
Par les grands fonds de solitude
Les peines qu’on élude
Mais le sourire
Plus frais qu’un bol de rosée.
Une minute de vie
Au bord de la fontaine
Vaut toutes les aventures
Sur les océans de la terre
Je connais les marins
Les durs jurons du malheur
Nulle amertume n’est aussi profonde
Qu’un souvenir muet sous la lampe
Murs de mon existence intérieure
Pour une larme d’amour je réfute l’enfer
Pour une seule étoile je veux vivre
Pour un seul jour posé sur ma table
Comme une main usée.
Hélène Cadou
Cantate des nuits intérieures, 1958
Éditions Bruno Doucey, 2012
Je l’aime presque autant que son mari, c’est dire… Ce poème est émouvant …
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J’aime les deux, autant. Ils ne sont pas comparables, parce qu’ils sont … incomparables !
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C’est très beau ! « Nulle amertume n’est aussi profonde
Qu’un souvenir muet sous la lampe » j’adore ces deux vers !
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« Mais le sourire
Plus frais qu’un bol de rosée. »
ça me parle, ça…
Sourire du matin, plein de joie et de soleil.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
PS Tu te fais rare chez moi ! 🙂
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Magnifique poème, Merci Martine pour cette découverte.
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j’en ai fait un livre
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Un livre ?
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Je l’ai découverte il y a 10 ans au moins… en même temps que son mari dont j’ai un livre
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René-Guy Cadou est décédé en 1951. Hélène l’a rejoint l’an passé.
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J’aime ! Beaucoup .. bon dimanche Martine.
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